Première sortie 2010 !
Le fond de l’air est vif, mais les clins d’œil que me fait le soleil depuis ce matin ont fini par me tirer hors de mon chaleureux cocon ! Commençons bien l’année : régime + activité physique … = bonnes résolutions !
Malika qui pour une fois est toute propre se trouve de surcroît devant la porte du rond de longe, quasi prête ! Reste plus qu’à lui poser une selle sur le dos et hop, nous voilà parties, longe dessus, longe dessous, sur le chemin de l’aventure (car pour moi c’est toujours une aventure de partir seule à cheval).
Je marche un petit moment à pied, échauffant mes muscles endormis, ouvrant la route … Je ne sais si Malika est contente de sortir de son pré mais elle me suit d’un bon pas. Passé le bout de route je grimpe sur son dos. Je me coule rapidement dans son rythme régulier, rênes flottantes mais main dans ma poignée de sécurité tout de même. Elle semble décidée et sûre d’elle, je me confie alors sans réticence. Elle est sur son territoire, ses chemins qu’elle connaît dans les moindres détails, et son sens de l’orientation inné l’incite à essayer chaque allée qui reprendrait la direction de son paddock ! Au début il me faut user de toutes les phases pour lui faire comprendre que j’ai prévu de rester sur l’itinéraire qui nous emmène à l’opposé de la maison . Au bout de quelques essais, lorsque je la vois repérer une allée qui rentre, je lui dis simplement Non, et je me concentre sur ma direction choisie. Elle n’insiste plus, se laissant guider …
Le sol jonché de feuilles semble souple, je chausse alors ses sabots et m’imaginant au trot j’avance ma main droite en direction de ses oreilles, comme pour lui ouvrir une porte … La voilà qui démarre, puis qui accélère. Je la ralentis en « m’endormant dans la selle », j’en ferme même les yeux ! Elle repasse au pas, cela semble magique !
La forêt est sans bruit, et malgré les rayons de soleil qui pénètrent dans le sous bois, tout semble endormi. Le temps est suspendu, je flotte dans un autre monde où j’entend ma propre respiration.
Malika a repéré le chemin du retour, elle veut me ramener au plus vite on dirait ! Mais je n’ai pas encore envie de rentrer et nous voilà parties à travers bois, le chemin a disparu, il faut virevolter entre les arbres. Mes jambes lui indiquent les directions, j’ai l’impression d’être un centaure. J’en ressens presque les ronces qui lui griffent les pattes.
Enfin, nous revoilà sur une allée connue ! Malika a bien envie d’aérer sa crinière, j’avance ma main et nous voilà au galop. J’ai posé les rênes sur l’encolure bien décidée à ne pas m’en servir. Je la laisse tout d’abord gérer son allure, elle met le nez au vent et accélère. Elle semble se faire plaisir et j’en profite aussi, l’air vif chassant les larmes qui remplissent mes yeux. Puis je relâche mon diaphragme en soufflant, le galop se ralentit de lui même, Malika repasse ensuite au trot, puis au pas . Finalement, à quoi servent donc ces deux cordes qui vont jusqu’à sa tête ?
Cela fait bientôt deux heures que nous sommes parties … Le soleil décline, les jours sont encore courts. Je pense au bon thé que je vais boire au coin du feu ,j’explique à Malika qu’elle a bien mérité une petite ration de céréales qu’elle pourra déguster avant de rejoindre Papyrus …
Oui vraiment, l’année 2010 commence fort bien !
Malika qui pour une fois est toute propre se trouve de surcroît devant la porte du rond de longe, quasi prête ! Reste plus qu’à lui poser une selle sur le dos et hop, nous voilà parties, longe dessus, longe dessous, sur le chemin de l’aventure (car pour moi c’est toujours une aventure de partir seule à cheval).
Je marche un petit moment à pied, échauffant mes muscles endormis, ouvrant la route … Je ne sais si Malika est contente de sortir de son pré mais elle me suit d’un bon pas. Passé le bout de route je grimpe sur son dos. Je me coule rapidement dans son rythme régulier, rênes flottantes mais main dans ma poignée de sécurité tout de même. Elle semble décidée et sûre d’elle, je me confie alors sans réticence. Elle est sur son territoire, ses chemins qu’elle connaît dans les moindres détails, et son sens de l’orientation inné l’incite à essayer chaque allée qui reprendrait la direction de son paddock ! Au début il me faut user de toutes les phases pour lui faire comprendre que j’ai prévu de rester sur l’itinéraire qui nous emmène à l’opposé de la maison . Au bout de quelques essais, lorsque je la vois repérer une allée qui rentre, je lui dis simplement Non, et je me concentre sur ma direction choisie. Elle n’insiste plus, se laissant guider …
Le sol jonché de feuilles semble souple, je chausse alors ses sabots et m’imaginant au trot j’avance ma main droite en direction de ses oreilles, comme pour lui ouvrir une porte … La voilà qui démarre, puis qui accélère. Je la ralentis en « m’endormant dans la selle », j’en ferme même les yeux ! Elle repasse au pas, cela semble magique !
La forêt est sans bruit, et malgré les rayons de soleil qui pénètrent dans le sous bois, tout semble endormi. Le temps est suspendu, je flotte dans un autre monde où j’entend ma propre respiration.
Malika a repéré le chemin du retour, elle veut me ramener au plus vite on dirait ! Mais je n’ai pas encore envie de rentrer et nous voilà parties à travers bois, le chemin a disparu, il faut virevolter entre les arbres. Mes jambes lui indiquent les directions, j’ai l’impression d’être un centaure. J’en ressens presque les ronces qui lui griffent les pattes.
Enfin, nous revoilà sur une allée connue ! Malika a bien envie d’aérer sa crinière, j’avance ma main et nous voilà au galop. J’ai posé les rênes sur l’encolure bien décidée à ne pas m’en servir. Je la laisse tout d’abord gérer son allure, elle met le nez au vent et accélère. Elle semble se faire plaisir et j’en profite aussi, l’air vif chassant les larmes qui remplissent mes yeux. Puis je relâche mon diaphragme en soufflant, le galop se ralentit de lui même, Malika repasse ensuite au trot, puis au pas . Finalement, à quoi servent donc ces deux cordes qui vont jusqu’à sa tête ?
Cela fait bientôt deux heures que nous sommes parties … Le soleil décline, les jours sont encore courts. Je pense au bon thé que je vais boire au coin du feu ,j’explique à Malika qu’elle a bien mérité une petite ration de céréales qu’elle pourra déguster avant de rejoindre Papyrus …
Oui vraiment, l’année 2010 commence fort bien !
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