Petite rando en montagne Bourbonnaise
A Arfeuilles en ce dimanche ensoleillé de septembre, Malika et Papyrus attendent patiemment leur copine Fanfan qui doit arriver dans son beau camion, accompagnée de Marie Hélène et Véro.
A 10 heures, les chevaux sont prêts, les pique-niques dans les sacoches, la carte et les lunettes autour de mon cou. La traversée d'Arfeuilles fait rentrer les fesses de Papyrus mais rien de bien méchant. Après quelques centaines de mètres à pied nous voici sur nos montures pour attaquer notre première côte. Les chevaux ont la pêche et c'est à celui qui montera le plus vite !
Je n'ai pas dit à Marie Hélène et Véro (pour ne pas les stresser) que le sentier aux abords de la cascade de la Pisserotte risquait d'être technique, voire peut-être aléatoire. Tout se déroule sans encombre jusqu'au gué du Barbenan qui précède la cascade. Arrivées au gué les choses commencent à se gâter ... Après une reconnaissance à pied il semble que le gué puisse se traverser facilement à cheval bien que son abord soit un peu technique (slalom entre des rochers). Papyrus commence par marcher sur ses rênes et les casse. Malika ne veut pas avancer sur un passage humide et à trois reprises fait des demi-tours sans vraiment tenir compte des cailloux alentours !!! Bref, nous remettons pied à terre et approchons de l'eau en main. Il semble difficile de traverser le gué sans avoir de l'eau jusqu'au mollet. N'étant pas très chaude pour me mouiller les pieds, j'amène Malika près du ponton pour piétons, mets ses rênes en longe, me hisse sur le ponton et fais traverser Malika, elle dans l'eau et moi au sec. Ensuite, on envoit les chevaux un par un que je receptionne de l'autre côté de la berge. C'est là qu'on apprécie le travail d'autonomie en main car les chevaux ont traversé seuls et dans le calme. Par contre Malika est blessée sur l'antérieur droit, cela semble superficiel mais suffit à me culpabiliser. J'aurais dû faire plus attention au milieu de tous ces rochers ..
Nous nous dirigeons vers la cascade mais il ne semble pas y avoir de chemin praticable sensé monter le long des chûtes. Véro part en reconnaissance à pied, on fait demi-tour, on essaye un autre passage, mais encore trop technique pour les chevaux. Bref après avoir tourné une bonne heure, essayé plusieurs chemins, on retombe enfin sur le GR. On se croit alors sorties d'affaire !! Je propose aux filles de remonter à cheval (moi je préfère rester à pied tant que je n'ai pas expertisé correctement la plaie de Malika). Finalement Marie Hélène et Véro optent pour la marche à pied (elles sont déjà bien échauffées par les bonnes grimpettes que l'on a essuyé !), et heureusement car quelques mètres plus loin le chemin devient plus étroit et embrouissaillé. Des arbres sont en travers et il nous faut à nouveau chercher un itinéraire de délestage !! Après un passage marécageux duquel on est obligées de rebrousser chemin pour cause de voir disparaitre nos montures, on doit louvoyer dans un sous-bois de sapins ...
Enfin, arrive le lieu du pique nique !! Finalement on a bien marché et Marie Hélène est en nage !! Il est 13h40, un horaire digne de la Saulée !
Pour compenser les désagréments du matin je sors mes jokers (apéro, thé, chocolat) des sacoches. Pas de temps pour la sieste il nous faut repartir car on a encore 3 heures à faire. J'avais prévu deux itinéraires pour le retour, un court et un long. Les filles un peu maso ont choisi le long !!! Marie Hélène lestée par son sandwich au pain (il fallait le dire que tu n'avais pas les moyens de te préparer un vrai pique nique !) peine à se hisser sur le dos de Fanfan !
La fin de la journée se fait sans encombre, sur des chevaux bien motivés ! Papyrus a même fini en tête, fier comme un Barbenan (nom du ruisseau de la cascade de la Pisserotte).
Ce fut une fort sympathique journée, en espérant que cette première rando en montagne Bourbonnaise ne sera pas la dernière !! (j'ai plein d'autres circuits dans mon sac !! et sur mes cartes !! hi, hi !!).
A 10 heures, les chevaux sont prêts, les pique-niques dans les sacoches, la carte et les lunettes autour de mon cou. La traversée d'Arfeuilles fait rentrer les fesses de Papyrus mais rien de bien méchant. Après quelques centaines de mètres à pied nous voici sur nos montures pour attaquer notre première côte. Les chevaux ont la pêche et c'est à celui qui montera le plus vite !
Je n'ai pas dit à Marie Hélène et Véro (pour ne pas les stresser) que le sentier aux abords de la cascade de la Pisserotte risquait d'être technique, voire peut-être aléatoire. Tout se déroule sans encombre jusqu'au gué du Barbenan qui précède la cascade. Arrivées au gué les choses commencent à se gâter ... Après une reconnaissance à pied il semble que le gué puisse se traverser facilement à cheval bien que son abord soit un peu technique (slalom entre des rochers). Papyrus commence par marcher sur ses rênes et les casse. Malika ne veut pas avancer sur un passage humide et à trois reprises fait des demi-tours sans vraiment tenir compte des cailloux alentours !!! Bref, nous remettons pied à terre et approchons de l'eau en main. Il semble difficile de traverser le gué sans avoir de l'eau jusqu'au mollet. N'étant pas très chaude pour me mouiller les pieds, j'amène Malika près du ponton pour piétons, mets ses rênes en longe, me hisse sur le ponton et fais traverser Malika, elle dans l'eau et moi au sec. Ensuite, on envoit les chevaux un par un que je receptionne de l'autre côté de la berge. C'est là qu'on apprécie le travail d'autonomie en main car les chevaux ont traversé seuls et dans le calme. Par contre Malika est blessée sur l'antérieur droit, cela semble superficiel mais suffit à me culpabiliser. J'aurais dû faire plus attention au milieu de tous ces rochers ..
Nous nous dirigeons vers la cascade mais il ne semble pas y avoir de chemin praticable sensé monter le long des chûtes. Véro part en reconnaissance à pied, on fait demi-tour, on essaye un autre passage, mais encore trop technique pour les chevaux. Bref après avoir tourné une bonne heure, essayé plusieurs chemins, on retombe enfin sur le GR. On se croit alors sorties d'affaire !! Je propose aux filles de remonter à cheval (moi je préfère rester à pied tant que je n'ai pas expertisé correctement la plaie de Malika). Finalement Marie Hélène et Véro optent pour la marche à pied (elles sont déjà bien échauffées par les bonnes grimpettes que l'on a essuyé !), et heureusement car quelques mètres plus loin le chemin devient plus étroit et embrouissaillé. Des arbres sont en travers et il nous faut à nouveau chercher un itinéraire de délestage !! Après un passage marécageux duquel on est obligées de rebrousser chemin pour cause de voir disparaitre nos montures, on doit louvoyer dans un sous-bois de sapins ...
Enfin, arrive le lieu du pique nique !! Finalement on a bien marché et Marie Hélène est en nage !! Il est 13h40, un horaire digne de la Saulée !
Pour compenser les désagréments du matin je sors mes jokers (apéro, thé, chocolat) des sacoches. Pas de temps pour la sieste il nous faut repartir car on a encore 3 heures à faire. J'avais prévu deux itinéraires pour le retour, un court et un long. Les filles un peu maso ont choisi le long !!! Marie Hélène lestée par son sandwich au pain (il fallait le dire que tu n'avais pas les moyens de te préparer un vrai pique nique !) peine à se hisser sur le dos de Fanfan !
La fin de la journée se fait sans encombre, sur des chevaux bien motivés ! Papyrus a même fini en tête, fier comme un Barbenan (nom du ruisseau de la cascade de la Pisserotte).
Ce fut une fort sympathique journée, en espérant que cette première rando en montagne Bourbonnaise ne sera pas la dernière !! (j'ai plein d'autres circuits dans mon sac !! et sur mes cartes !! hi, hi !!).
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